De cette diversité nait la richesse. Chaque année Lokomotif présente un festival à Kadıköy Moda “Burunda Sanat Festivali-Moda”. Cette année sera la cinquième édition et traitera de l’“instant”.
Ce texte est en ligne dans lepetitjournal.com d’Istanbul
Vous connaissez Lokomotif ? C’est une association qui défend le dynamisme de la vie culturelle sur la rive asiatique d’Istanbul. C’est un groupe dont les activités me tiennent à cœur et sont la cause de certaines de mes nuits blanches de travail, car, depuis plusieurs années je suis membre active de son comité de direction. Grâce à Lokomotif, des artistes sont considérés pour leur travail, sont mis en avant, ont l’opportunité de rencontrer davantage le public. L’idée de Lokomotif était d’abord d’être une sorte de maison où les artistes pourraient développer leurs propres projets et participer à des projets collaboratifs initiés par l’association.
Une locomotive est constituée de wagons. Dans chacun d’entre eux il y a des projets, des idées, des envies, des rencontres… L’association Lokomotif c’est aussi une plateforme d’échange et de motivation. Les idées appellent les idées. Malheureusement dans notre culture turque l’on a cette fâcheuse habitude de beaucoup parler et de ne pas mettre en œuvre les idées. Avec Lokomotif, l’on a prouvé ces dernières années que c’était possible d’avancer ensemble. On a mené des projets en Turquie mais aussi à l’international avec Marseille et Paris. Lokomotif rassemble des artistes professionnels et talentueux, avec chacun son propre style, sa propre discipline. C’est un choix qui nous est cher. Nous n’avons pas voulu sélectionner des artistes avec des techniques ou des chemins de création similaires. Nous avons voulu faire se rencontrer les générations, les académiciens et les autodidactes, les turcs mais aussi les étrangers, les disciplines, les techniques. De cette diversité née la richesse. Chaque année Lokomotif présente un festival à Kadıköy Moda “Burunda Sanat Festivali-Moda”. Cette année sera la cinquième édition et traitera de l’“instant”.
Les 16 artistes qui participent à l’exposition vivent à Istanbul qu’ils soient turcs, américains ou français. J’ai demandé à certains d’entre eux de me parler du réveil, et pour mon blog, de me parler de la ville, d’Istanbul. Je leur ai posé la question suivante:
Vous réveiller à Istanbul qu’est-ce que cela vous évoque?
Se réveiller à Istanbul est une charge que vous ressentez sur vos épaules et demande de la volonté.
Uğur Ataç, “Insomnia”, Photographe, Exposition l’Instant du Réveil |
Uğur Ataç, photographe:
Merih Yıldız, peintre:
Merih Yıldız, 80×100 cm, Technique mixte sur toile, 2012, Exposition l’Instant du Réveil |
Volkan Çöteloğlu, peintre:
Se réveiller à Istanbul; c’est commencer une nouvelle journée plus trépidante, plus en mouvement que la journée précédente… On peut se réveiller à Istanbul plein d’espoir ou au contraire perdre tout son espoir.
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Découvrez mon interview avec Jülide Bigat, présidente de l’association Lokomotif, cliquer ici